Dans un contexte économique compliqué, la baisse des revenus locatifs versés aux propriétaires de parts est due à la diminution du taux d’occupation et/ou à la baisse du montant des loyers versés par les locataires.
Cette supposée diminution est toutefois contenue par l’effet de mutualisation des risques. Elles reposent en effet sur des centaines de locataires et sur de nombreux biens immobiliers, ce qui réduit le risque. C’est loin d’être le cas pour la seule location d’un bien immobilier, qui peut se heurter aux impayés.
Si une société de gestion connaît des difficultés, la loi prévoit la possibilité de transférer la gestion d’une SCPI à une autre société de gestion agréée par l’AMF.
Le capital investi dans une SCPI n’est pas garanti. La valeur des loyers évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture immobilière. Celle-ci suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
L’investissement en SCPI doit être considéré comme un investissement sur le long terme. La majorité des épargnants conservent leurs parts sans intention de les revendre. Dans ce cas, l’éventualité d’une moins-value à un moment donné n’a donc qu’une importance relative.