La construction de patrimoine est un sujet important aujourd’hui, que ce soit dans le but de protéger sa famille, de créer un capital dans l’optique de réaliser divers projets ou encore d’anticiper la baisse de revenu liée au départ en retraite.
Le placement classique lorsque l’on parle d’immobilier, c’est l’achat d’un appartement et de le mettre en location. C’est le placement le plus intuitif et le plus répandu aujourd’hui.
Cependant, il existe d’autres formes d’investissement dans l’immobilier, par exemple en SCPI. Un placement moins intuitif mais qui a de nombreux atouts à faire valoir.
Il s’agit simplement d’acquérir un bien immobilier et de le mettre en location. Vous êtes alors redevable d’un certain nombre de charges et vous vous occupez de la gestion du bien.
Évolution du marché et de la législation :
Depuis les années 2000, le prix du foncier n’a cessé d’augmenter et ce fortement. De plus, avec la loi Alur et le plafonnement des loyers, l’impact sur la rentabilité locative a été désastreux, notamment en région parisienne où cet effet se ressent le plus.
La rentabilité locative prend deux choses en compte : la valeur actuelle du bien, ainsi que la somme des loyers perçus sur l’année. Il est intéressant de souligner l’écart qui a été créé suite à l’évolution du marché. Alors qu’avant les années 2000, la rentabilité locative brut était d’environ 10%, nous sommes aujourd’hui plus proche des 3% – 3,5% brut. (Ce qui est soit dit en passant bien trop faible lorsque l’on parle d’investissement).
Il faut savoir que dans ce genre d’investissements il existe différentes charges qui pèsent sur le propriétaire des lieux. Nous pouvons par exemple citer la taxe foncière, ainsi que les gros travaux, les mises aux normes… Cela a une incidence importante sur la rentabilité locative. Nous pouvons alors nous retrouver avec une rentabilité locative net entre 2 et 3% en région parisienne.
Ce dernier point est évident à regarder avec insistance, en cas de carence locative ou encore de loyer impayé. L’investissement dans l’immobilier traditionnel à but locatif deviendrait alors totalement désastreux !
Lorsque vous investissez en SCPI, vous investissez sous forme de parts. En effet, vous devenez alors propriétaire d’une partie d’un parc immobilier plus ou moins important. Vous signez alors un contrat avec un gestionnaire, qui s’occupera de la gestion du bien, des locataires ainsi que de payer les différentes charges, les loyers que vous percevrez alors seront des loyers nets.
Des rendements attrayants : dans ce marché, les loyers et le prix du foncier ont augmentés quasiment sur le même rythme. Ceci évite donc de se retrouver avec des rendements locatifs peu satisfaisants. Le bail qui est signé est un bail commercial. Les loyers peuvent donc être fixés par le propriétaire comme bon lui semble. Il faut savoir qu’un rendement moyen pour une SCPI est aujourd’hui d’un peu plus de 5% net.
Lorsque l’on investit dans une SCPI, on signe un contrat avec un gestionnaire. Celui-ci nous reverse des loyers nets. C’est donc le gestionnaire qui s’occupe de payer toutes les charges.
Le temps consacré à son investissement, ceci est parfois un point important pour certains investisseurs. Il faut savoir qu’en SCPI le gestionnaire s’occupe de tout. Vous n’avez pas de locataire à gérer, les loyers que vous percevez sont nets, vous n’avez plus qu’à les reporter sur votre déclaration fiscale.
En effet, le contrat signé en SCPI entre le propriétaire et le locataire est un Bail commercial. Celui-ci, contrairement au bail civil, offre des garanties plus importantes concernant la solvabilité du locataire, et de plus est plus en faveur du propriétaire.
En SCPI, le principe est d’être propriétaire de parts, soit d’un pourcentage de chaque bien immobilier. En somme, plus le parc immobilier est grand et plus les locataires sont nombreux, moins le risque locatif est élevé. Il y a donc en SCPI une mutualisation du risque qui est vraiment un avantage pour l’investisseur. En cas de carence locative d’un bien ou encore d’un sinistre, il n’y aura quasiment aucune conséquence pour l’investisseur.
Au niveau des contraintes nous pouvons tout de même en citer quelques unes.